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L’endométriose est une pathologie énigmatique dont on ne connait pas encore bien l’origine.

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Maladie de détection difficile, souvent repérée à un stade avancé, son origine est multiple : immunitaire, inflammatoire, environnementale et génétique, elle est également dite « pathologie hormono-dépendante ».

 

L’endométriose est caractérisée par la présence de cellules endométriales, anormalement réparties en dehors de l’utérus. On peut les retrouver dans les trompes, les intestins, les ovaires ou même le diaphragme ! Aucune localisation n’est à exclure tant les témoignages médicaux sont nombreux.

 

Le problème pour les patientes provient du fait que ces tissus identiques à celui de l’utérus réagissent aux fluctuations hormonales : épaississement tissulaire, saignements et inflammations surviennent dans les zones impactées, avec pour conséquences des douleurs abdominales ou lombaires, de début des règles, lors de rapports sexuels, à la miction voire à la défécation, des saignements prémenstruels, de la fatigue, des céphalées, une altération de la qualité de vie…. La liste des symptômes et conséquences de l’endométriose est longue. Devenue un sujet de santé publique avec de nombreuses campagnes de sensibilisation portées par des célébrités, l’endométriose est la première cause d’infertilité en France et touche jusqu’à 15% des femmes en âge de procréer.

 

Cependant toutes les formes d’endométriose ne sont pas douloureuses et pathologiques.

 

L’environnement aurait malheureusement un rôle important dans son développement : l’excès de viande, la fumée du tabac, les gaz d’échappement, certaines industries et perturbateurs endocriniens, joueraient un rôle néfaste. De même, des études ont soulevé le problème des métaux lourds comme le plomb ou le mercure, responsables d’une altération cellulaire.

 

Attention également à la prise d’antidépresseurs et aux traitements hormonaux réguliers.

 

 

Quelle est la place de l’ostéopathie dans le traitement ?

 

Voici dans les grandes lignes l’intérêt d’une prise en charge par un ostéopathe :

 

Soulager à l’aide de ses mains, voici le propre de l’Ostéopathe, afin de devenir un support des traitements médicaux actuels qu’ils soient immunitaires, antalgiques ou psychologiques. Aussi, la patiente qui souhaite bénéficier d’une séance choisira d’y aller au milieu de son cycle, là où l’imprégnation hormonale en œstrogènes est optimale, ce qui fera bénéficier le thérapeute d’une meilleure tonicité des ligaments.

 

L’ostéopathe évaluera d’abord les symptômes précis et sera le vecteur permettant à la patiente de se réapproprier son corps.

 

En se basant sur des connaissances approfondies du corps humain et des interactions entre chacun de ses composants, il identifiera les pertes de mobilité des différents organes et viscères directement concernés par cette pathologie : principalement l’utérus, la vessie et le rectum. Il tentera de cibler les nombreuses adhérences perceptibles sous ses doigts, cela pouvant être source de tensions, de douleurs, d’inflammation…

 

Les techniques utilisées seront douces, essentiellement faciales, viscérales ou encore ostéoarticulaires, mais à coup sûr soulageront la patiente ! Une attention toute particulière portera donc sur la vessie, l’utérus, les intestins, les ovaires, le foie et le diaphragme. Mais également les lombaires, les dorsales, la cage thoracique, le bassin et le périnée.

 

Chaque traitement sera unique et adapté à la patiente, car chaque thérapeute travaille différemment, mais l’essentiel étant l’intention donné au traitement !

 

Enfin, il donnera des conseils variés pour l’amélioration de l’hygiène de vie de la patiente.

 

En conclusion : 

Il existe de nombreuses publications sur l’ostéopathie et l’endométriose et ¾ des études cliniques montrent une diminution de quasiment tous les symptômes lors d’une prise en charge régulière par un ostéopathe.

Ce travail manuel pourra soulager durablement les patientes. Le corps se sentant apaisé, l’état moral de la patiente pourra s’améliorer et plusieurs séances seront nécessaires pour optimiser ces résultats.

 

 

REFERENCES :

Mémoire de fin d’études Estelle Boissier : « Intérêt des techniques ostéopathies de libération faciale sur l’endométriose : impact sur la douleur et la qualité de vie des patientes3. Eurostéo -2017.

« Tout sur l’Endométriose ». Dr Lhuillery, Dr Savanet, Dr Petit. Editions Odile Jacob.

« Soulager l’endométriose sans médicament ». Stéphanie Mezerai et Sophie Penza.

« Les techniques tissulaires ostéopathiques péri-articulaires : tomme 1, le bassin et le traitement général fascial ». Philippe Bourdinaud. Éditions Broché-8mars 2004

« Ostéopathie viscérale », E. Hebgen. Editions Maloine 200

www.inserm.fr/informationensanté/dossier-information/endormétriose

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