Indéniablement, l’éducation d’un enfant est faite par ses deux parents. Un éclatement de la cellule familiale crée une perturbation certaine chez l’enfant, surtout quand la résidence de celui-ci est divisée entre les deux parents. Les parents séparés sont souvent en peine face au mode d’éducation à adopter pour assurer l’équilibre de l’enfant. Dans cet article, La Woman Mag apporte des conseils de base en mesure de vous aider à construire une éducation partagée et adoptée par les deux parents.
Responsabilité des parents
Dans le cas d’une séparation des parents, un phénomène de plus en plus fréquent aujourd’hui, il est parfois difficile de trouver la manière de bien éduquer ses enfants. Les séparations impactent inéluctablement leur santé psychique. Des psychologues conseillent aux parents d’établir ensemble un plan éducatif. Le parent ayant la garde doit donc éviter d’avoir une emprise totale sur son enfant.
Même avec les meilleurs verdicts du juge des tutelles, les séparations touchent de plein fouet le développement cognitif de tout enfant. Si le juge aux affaires familiales accorde le mode de garde de façon alternée pour le bien-être de l’enfant, ce dernier n’est peut-être pas prêt à supporter la nouvelle situation.
L’enfant, de moins de cinq ans, est véritablement perturbé lorsqu’il réalise qu’il réside dans deux maisons distinctes. Si des experts affirment que le divorce ou la séparation des parents peut engendrer un sentiment d’émancipation, le côté émotionnel de l’enfant risque, lui, d’être affecté. Il en est de même, à tout âge, malgré les précautions prises par les parents, l’enfant se sent attristé, voire déprimé à l’idée de devoir s’habituer à la résidence alternée.
Il faut compter au moins un an, avant que l’enfant puisse s’adapter à la nouvelle situation. La période de vacances des enfants est la plus problématique. La moitié des vacances scolaires se passe dans le domicile du père, et l’autre moitié dans celui de la mère.
Pour les adolescents, la séparation parentale peut amener à perdre l’estime de soi, et à penser qu’inévitablement un couple est voué à l’échec. Les parents ont donc la responsabilité de les rassurer.
Enfin, il faut veiller à ne pas perdre la garde en restant bienveillant et en assurant les besoins de l’enfant, comme le financement de ses études.
Renforcez le lien avec vos enfants
Après le divorce ou une séparation de corps, il existe un enjeu, à ne pas négliger, qui concerne l’avenir des enfants. Il est inutile de leur cacher les difficultés que rencontre votre couple et il est préférable de leur expliquer la situation d’une façon bienveillante.
Le dialogue peut créer une complicité qui vous rapprochera d’eux. Cependant, les enfants ne doivent pas assister à vos désaccords et conflits verbaux, où le ton a tendance à monter.
N’oubliez pas que vous et votre ex-conjoint occupez chacun une place importante dans le cœur de vos enfants. Ne laissez pas la rancœur vous dominer et conservez du respect à l’encontre de l’autre parent. L’éducation en coparentalité est la meilleure des solutions pour vos enfants.
Il se peut qu’une décision concernant l’enseignement de vos enfants impacte l’organisation de la résidence en alternance.
L’hébergement du père ou de la mère pourrait être en inéquation avec les projets. Quelles que soient les conditions, le bien-être et l’avenir des enfants doivent être une priorité et les enfants peuvent exprimer leur choix en tout état de cause.
Enfin, en ce qui concerne l’éducation civique des enfants, il est de la responsabilité des parents de s’entendre sur ce sujet ; il en va de l’avenir de l’enfant.
