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Une nouvelle étude révèle la présence de métaux dans les tampons

Une nouvelle étude révèle la présence de métaux dans les tampons

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Une étude récente, publiée dans Environment International, le 22 juin 2024, met en lumière la présence préoccupante de métaux dans les tampons. 

 

Conduite par une équipe de chercheurs de l’École de Santé Publique Mailman de l’Université de Columbia, cette étude a analysé 30 tampons provenant de 14 marques différentes et a détecté des concentrations mesurables de 16 métaux, dont certains sont toxiques tels que le plomb, le cadmium et l’arsenic.

 

Des résultats inquiétants

 

Les chercheurs ont trouvé des concentrations élevées de plomb (moyenne géométrique [MG] = 120 ng/g), de cadmium (MG = 6.74 ng/g) et d’arsenic (MG = 2.56 ng/g) dans les tampons testés. Les résultats montrent également des variations significatives selon la région d’achat, le type de matériau (organique ou non-organique) et le type de marque (grande surface ou marque connue). 

 

Notamment, les tampons non-organiques présentaient des concentrations plus élevées de plomb, tandis que ceux organiques contenaient plus d’arsenic.

 

Un risque potentiel pour la Santé

 

Les tampons, utilisés par une large majorité de personnes menstruées aux États-Unis (52-86%) et dans d’autres pays comme l’Espagne et la France, représentent une source potentielle d’exposition systémique aux métaux. 

 

Le tissu vaginal, hautement perméable et vascularisé, permet une absorption efficace des substances chimiques, ce qui soulève des préoccupations quant aux risques pour la santé liés à l’utilisation prolongée de tampons contenant des métaux toxiques.

 

Appel à la vigilance et à la recherche

 

Face à ces découvertes, l’équipe de chercheurs appelle à une vigilance accrue et à la nécessité de mener des recherches supplémentaires pour confirmer ces résultats et évaluer les mécanismes par lesquels les métaux peuvent traverser l’épithélium vaginal pour entrer dans la circulation systémique. 

 

Ces recherches sont nécessaires pour déterminer si ces métaux peuvent être libérés par les tampons et avoir des effets néfastes à long terme sur la santé.

 

Pour en savoir plus sur cette étude

 

L’étude complète est disponible en ligne sur ScienceDirect.

 

À propos de l’Université de Columbia

 

L’Université de Columbia est l’une des principales institutions de recherche au monde, dédiée à l’avancement des connaissances et à l’amélioration de la qualité de vie grâce à l’éducation, la recherche et l’innovation. Pour plus d’informations, visitez www.columbia.edu.

 

Les conseils de La Woman Mag : Vers des alternatives plus saines

 

Suite à cette étude, nous encourageons les femmes à considérer des alternatives plus sûres, telles que les culottes menstruelles

 

A ce sujet et publié en janvier 2021, nous avions rédigé un article sur les 3 bonnes raisons de privilégier la culotte menstruelle. 

Retrouvez le lien de l’article ici : https://la-woman-mag.com/3-bonnes-raisons-de-privilegier-la-culotte-menstruelle

 

Les culottes menstruelles offrent une solution innovante et écologique pour gérer les menstruations. Elles sont réutilisables, fabriquées à partir de matériaux hypoallergéniques et sans produits chimiques nocifs.

De plus, elles présentent l’avantage d’être confortables, discrètes et de pouvoir être portées pendant plusieurs heures sans risque de fuite, offrant ainsi une tranquillité d’esprit incomparable. 

 

En réduisant la dépendance aux produits jetables comme les tampons, les culottes menstruelles contribuent également à diminuer l’impact environnemental des déchets menstruels.

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