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Au secours je suis débordé !

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Les professionnels en bien-être et en psychologie le soulignent depuis maintenant plusieurs années : la sensation d’être débordé touche de plus en plus de personnes, qu’elles soient issues du domaine du salariat ou de l’entrepreneuriat, et quelle que soit leur situation familiale. Mais entre perception personnelle et réalité du débordement, le fossé est parfois très large ! Pour vous, La Woman Mag est parti en quête de quelques réponses pour comprendre d’où vient la sensation de débordement et comment s’en libérer ?

 

Tout vient de l’esprit et non de l’extérieur !

 

« Se sentir débordé », « Être débordé ». Les expressions en témoignent : c’est l’individu qui croule, ou qui pense crouler, sous une grande quantité de choses à faire. La sensation de débordement se fait alors sentir quand l’individu se convainc qu’il n’a plus aucun contrôle sur les tâches à faire.

 

Pourtant, ces dernières, venant de l’extérieur, n’ont pas d’impact direct sur la vie de l’individu : par exemple, ce n’est pas parce que le ménage n’est pas fait que la terre s’arrêtera de tourner, ou ce n’est pas parce que l’on n’a pas pris rendez-vous chez le garagiste que notre vie est fichue !

 

 

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la sensation de débordement n’est qu’une interprétation, qui conduit dans la quasi-totalité des cas au stress intense, à la panique et à la frustration. De cette façon, il faut souligner que ce n’est pas sur l’ensemble des tâches que vous avez à faire qu’il faut garder le contrôle, mais sur la façon dont vous les percevez, car cela impactera directement votre façon de les gérer. Plus vous agirez dans la panique, plus vous vous disperserez sans vous en rendre compte, en faisant un peu de chaque tâche, mais sans en terminer aucune ! Et plus vous vous épuiserez…

 

La meilleure façon d’agir face à une surcharge de travail, qu’il s’agisse de dossiers en cours, de tâches ménagères, de rendez-vous à gérer ou autres, c’est de garder son calme et de prendre chaque tâche après l’autre, sans culpabiliser de ne pouvoir les traiter toutes en même temps. C’est votre esprit qui commande, pas le monde extérieur, souvenez-vous en !

 

Recentrer son attention

 

Le sentiment d’être débordé est en cela néfaste qu’il vous projette dans une appréhension de ne pas pouvoir profiter de l’instant présent, de vos enfants, d’une activité agréable ou de temps libre, tout simplement. Ainsi, il focalise votre attention sur ce que vous n’aurez pas si vous ne faites pas l’ensemble des tâches à réaliser, ajouté au fait qu’il vous pousse à anticiper les potentielles conséquences fâcheuses de ces tâches non faites.

 

Par tout cela, il faut bien comprendre que le sentiment de débordement vous pousse à percevoir une réalité qui n’est pas tout à fait juste (du fait que le sentiment de débordement est subjectif) et un futur proche qui n’arrivera peut-être pas avec ses fameuses conséquences. Vous voyez à quel point le sentiment d’être débordé est un cercle vicieux : vous avez donc tout intérêt à vous en débarrasser rapidement.

 

 

Premièrement, prenez conscience que vous n’êtes pas réellement débordé : vous avez l’impression de l’être. Personne ne vous oblige à quoi que ce soit et vous avez le pouvoir de ne plus vous sentir débordé : mettez l’accent sur votre propre perception de vos compétences à gérer une situation un peu chargée, et non sur la quantité de choses à faire.

 

Ensuite, prenez les choses une par une. Vous n’êtes pas un super-héros et tout faire en même temps est impossible. Par ailleurs, comme nous le disions plus haut, cela peut vous conduire à un effet totalement contre-productif, à entamer une chose, ne pas la finir, en entamer une autre, ne pas la finir non plus, et arriver à la fin de votre journée avec plusieurs choses inachevées. Choisissez-en une à la fois, et acceptez cette faculté de ne pouvoir traiter que celle-ci. Cessez de voir la montagne à gravir : elle est énorme, elle fait peur, elle va vous demander beaucoup d’efforts, certes. Mais en avançant pas à pas, vous arriverez forcément au sommet !

 

Enfin, posez-vous les bonnes questions. Elles sont au nombres de trois et contribuent à vous faire voir les choses sous un autre angle, elles peuvent vous aider à dédramatiser et à faire face à la situation avec beaucoup de calme :

 

  • À quelles conséquences serais-je exposé si je ne fais pas tout ce que j’ai à faire ? En général, à cette question, aucune réponse mettant en avant une conséquence dramatique ou vitale n’est proposée ! Il s’agira simplement de s’organiser différemment le lendemain pour un éventuel retard pris. Largement faisable, non ?

 

  • Quelle est la tâche que je peux faire maintenant et qui pourrait en éliminer d’autres, ou me faciliter la tâche pour les autres ? Parfois, dans votre liste de choses à faire, l’une d’entre elles peut vous permettre d’en éliminer d’autres ou de faciliter la réalisation des suivantes. Alors posez-vous, réfléchissez calmement et analysez la situation. Apprenez à prendre du recul.

 

 

 

  • S’efforcer de choisir chaque jour ce que l’on veut faire. Beaucoup vous diront que l’on ne choisit pas son quotidien. Il n’y a rien de plus faux. Hormis certaines choses qui relèvent de la fatalité et sur lesquelles vous n’avez aucun pouvoir, vous avez un droit de décision sur l’ensemble de votre vie personnelle et professionnelle. Personne ne vous oblige à faire quoi que ce soit. À vous de choisir les tâches qui sont indispensables à votre quotidien, celles qui vous épuisent inutilement, celles qui peuvent être reportées et celles que vous devez traiter en priorité.

 

 

 

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