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un homme qui regarde sa femme

Nos eaux

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D’une griffure sur ses entrailles, saignent les maux de ses dénis, la rage de sa faiblesse,

 

Un fil de soie cousu d’or et d’amour ne suffira pas à stopper l’hémorragie de ses larmes de sang,

 

La femme sauvage muselée, réclame l’unique défi, qui, dans cette vie, la sauvera,

 

Mais la part dressée piétine ce rêve puissant : entendre une seule voix, chantée en ce Monde ici-bas

 

Tant de meurtres à peine cachés dans le bas-ventre de toutes les Sœurs, résonnent dans les utérus des sorcières modernes,

 

Pas de différence entre un chevalier jouteur qui croit offrir une petite mort à force de coups invasifs,

 

Et cet ignare contemporain qui abîme l’élégance de ses frères par son ignorance, méprisant la délicatesse de sa parèdre

 

Menacées de bûcher, déclarées inférieures, privées de paroles, les gorges nouées, étranglées,

 

 

 

 

Le chant des Mères s’étouffe avec les siècles de croyances et de sanglots rendus silencieux par la menace,

 

Et leurs filles, dépositaires sans droit de veto, portent ce vide du feu passion dans les enfants qui ne naissent pas,

 

Des questions sans réponse pour des heures d’incompréhension qui se perdent dans les secrets, puis les corps parlent,

 

Un labyrinthe d’abus dans les gestes inquisiteurs, les regards perçants et les mots cruels, nœuds étrangleurs piégeant toute musique libératrice

 

Leur faut-il bravoure et folie pour affronter le vice séculaire de quelques-uns, malades avides de pouvoir misérable sur leurs pairs,

 

Ces femmes, tu les croises chaque jour, et sans savoir, tu supposes qu’elles disposent, aujourd’hui enfin, de leur liberté,

 

Peut-être, quand les ancêtres se taisent, s’apaisent, celle-ci peut profiter d’un répit, s’unir et jouir,

 

Ou pas, quand la lignée n’a pas encore œuvré pour se guérir de l’affront ignoble sur toutes celles d’avant

 

Ton aînée, ton amante, ton amie, sont chacune multiples de leurs douleurs partagées, dont la somme écraserait le plus fort d’entre nous,

 

Pourtant, elle se tient là, devant toi, te crois, même, quand tu lui promets respect et bienveillance,

 

Sache-le, pour certaines, trop nombreuses encore, c’est un combat au-dedans, un écartèlement

 

 

 

 

 

Souviens-toi, Brave Homme, qui a rencontré ta Dulcinée, comme chanceux tu es, de cette aventure,

 

Ensemble, vous allez panser, chaque jour, les mémoires de l’Histoire et donner la vie dans la Nouvelle Terre …

 

Un germe de conscience autrement, une réunion des complémentaires, en paix, du plus lointain de l’originelle sagesse.

 

 

 

 

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