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Le leadership au féminin décomplexé

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Le concept de leadership est omniprésent dans notre société. Le terme s’emploie en diverses circonstances. Si le concept de leadership est autant mis en avant, c’est parce qu’il a désormais une place importante dans le contexte social actuel. En effet, le monde traverse une sorte de phase de transition et de nombreux changements sont aujourd’hui amorcés. Les personnages charismatiques et engagés dans cette transition œuvrent avec beaucoup de leadership, et davantage de femmes participent aux débats publics. Si les femmes ont dû lutter pour prendre cette place, il faut souligner que bon nombre d’entre elles honorent cet engagement au quotidien avec brio. Les choses ont évolué dans le bon sens, c’est un fait, mais le leadership féminin fait encore face à certains freins. La Woman Mag vous en dit plus à ce sujet.

 

 

Le leadership décomplexé

 

Il existe plusieurs définitions du leadership. Pour les besoins de cet article, nous allons utiliser celle de Peter Northouse. Pour lui, « le leadership est le processus par lequel une personne influence un groupe de personnes, pour atteindre un objectif commun ». Le leadership repose donc sur la notion d’influence. Un leader, c’est celui qui a une faculté certaine à convaincre son public.

 

Le leadership est donc en réalité une qualité qui peut s’acquérir en travaillant sur soi. Cependant, les femmes font fréquemment face à des freins de provenances diverses, des obstacles qui les empêchent de développer pleinement leur charisme ainsi que leur leadership.

 

Le leadership décomplexé, c’est celui qui se libère de ces entraves, qui fait fi de tout préjugé et de toute discrimination.

 

 

Quels sont les points importants du leadership féminin décomplexé ?

 

Le leadership féminin décomplexé repose sur plusieurs piliers. Ces bases en font non seulement une idéologie révolutionnaire, mais également un concept à même de conduire à un changement radical des mentalités. Ces principes sont évoqués dans « En avant toutes », un livre autobiographique de Sheryl Sandberg, qui se présente aussi comme un manifeste pour un leadership féminin complètement assumé.

 

« En avant toutes » est un véritable plaisir littéraire, parfaitement argumenté et étayé d’anecdotes. Le livre donne un sens à la lutte féminine pour l’égalité, le tout amené avec beaucoup d’émotion et de sincérité. Il propose des exemples sourcés et documentés : un ouvrage indispensable pour un leadership féminin décomplexé.

 

 

 

 

Le plafond de verre existe bel et bien

 

Le plafond de verre est l’un des plus gros problèmes de nombreuses femmes. Ces dernières n’ayant pas toujours les mêmes chances professionnelles que les messieurs, elles ont tendance à cloisonner leur parcours, fermant celui-ci par un plafond de verre à briser impérativement pour trouver un épanouissement personnel.

 

Elles sont tout d’abord, de façon très généraliste, moins payées que les hommes, mais elles ont également moins d’opportunités pour accéder à des postes à responsabilités. Ces inégalités sont alors imagées par le plafond de verre.

 

Il s’agit d’un concept qui fut longtemps le symbole même de la révolution féministe. Malheureusement, le plafond de verre tend aujourd’hui à être dénaturé : le discours dominant voudrait présenter celui-ci comme étant uniquement le fruit de l’imagination féminine, le résultat d’une perception personnelle, ce qui n’est pas tout à fait exact.

 

Le plafond de verre n’est pas qu’une question d’imagination : la société possède un mode de fonctionnement qui contribue, dans certains cas, à maintenir les femmes hors des sphères de responsabilités. De plus, certaines femmes, de façon tout à fait inconsciente, au fil des années, ont elles-mêmes assimilé ce discours et agissent en conséquence.

 

Le combat contre le plafond de verre devient alors plus complexe, d’autant qu’il doit se faire en deux temps : réussir à redonner aux femmes une pleine confiance en elles, mais également œuvrer pour changer la mentalité des décideurs économiques, qui hésitent encore parfois à faire confiance aux femmes.

 

 

Être leader ne fait pas de vous une personne associable !

 

De nombreuses femmes ont peur des postes à responsabilités, non pas parce qu’elles doutent de leurs capacités, mais parce qu’elles redoutent le regard des autres ainsi qu’un éventuel jugement.

 

Vous vous demandez, vous aussi, si votre entourage vous aimera toujours, ou si vous parviendrez à garder vos relations quand vous aurez des responsabilités ? En réalité, la question n’a pas lieu d’être !

 

Gagner en responsabilités ne fera pas de vous une autre personne, et bien au contraire, cela peut vous aider à vous accomplir. Cependant, il peut être intéressant d’observer certains ajustements :

 

  • Apprendre à encaisser les critiques : il y en aura toujours ! Il vous appartient de savoir faire le tri, d’identifier ce qui est constructif de ce qui ne l’est pas.

 

  • Chercher toujours à être utile à autrui : avoir des responsabilités peut être l’occasion de revoir ses relations aux autres. C’est bon pour vous, mais également pour ceux qui vous entourent !

 

  • Garder à l’esprit que vous ne pourrez jamais satisfaire tout le monde. Si cela peut sembler triste, le maintenir ancré dans sa mémoire est essentiel pour éviter une perte de temps et bien du désarroi !

 

 

Prenez votre place à table !

 

Le mécanisme du succès est relativement complexe. Il faut réussir à avoir une vision panoramique de la situation tout en restant concentré sur le moment présent, mais surtout avancer à son rythme, sans chercher à brûler les étapes.

 

Le chemin le plus sûr n’est pas toujours celui qui semble le plus évident. Il faut donc être constamment en alerte et saisir chaque occasion, sans craindre de ne pas mériter l’opportunité ou de ne pas être à la bonne place. Parce que, comme Sheryl Sandberg le mentionne si bien dans son ouvrage, vous devez, quoi qu’il arrive, « prendre votre place à table » ! C’est aussi ça, le leadership.

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