Comment peut-il donc se tenir fier et bandé ainsi,
Aussi frémissant et tendu qu’une solide corde,
Toute son énergie et son fluide contenus en lui,
Dans une intensité puissante dont rien ne déborde,
Je l’observe, impatiente, dans ces ultimes secondes,
Retenir l’explosion, faire monter la pression,
Avant de tout libérer, telle une bombe
Pour pénétrer l’air, dépourvu d’hésitation
Atteindre sa cible acculée, la basculer sous l’impact,
Affirmer sa prise, bien profond, sans d’autres égards,
Une force juste bestiale offrant le dernier acte,
À la faim légitime de ce magnifique guépard…
Auriez-vous hébergé d’autres images,
Que celles d’une scène ici assez banale ?
J’espère alors, par ses aspects sauvages
Qu’elles servaient votre fantasme bien animal.