Nous le savons tous, une nuit parfaite dure en moyenne de sept à huit heures ! Encore que cela dépende franchement des gens. Quand certains se sentiront en forme après six heures de sommeil, d’autres ne pourront passer une bonne journée qu’après une nuit plus longue de neuf heures. Aucune explication d’origine médicale n’explique encore ces différences. En revanche, nous savons que les femmes ont généralement besoin de plus de sommeil que les hommes !
Les règles, en cause !
Selon une étude universitaire américaine, 23% des femmes ont un sommeil mouvementé pendant la semaine qui précède les règles. Et plus fortement encore pendant le cycle menstruel, plus de 30 % des femmes interrogées souffrent d’un sommeil perturbé.
Le cerveau des femmes est différent
Par ailleurs, la rumeur selon laquelle les femmes ont des habitudes cérébrales différentes semble se confirmer ! D’après une étude universitaire anglaise, cette fois, elles auraient donc bien tendance à être multitâches, et à faire plusieurs choses à la fois. Ce qui confirme en l’occurrence la surcharge émotionnelle décuplée, et une susceptibilité accrue, surtout en cas de fatigue physique, le soir, par exemple !
En conséquence immédiate de ce fonctionnement cérébral bien différent des hommes, les femmes auraient donc besoin de récupérer davantage. Et cela correspondrait à vingt minutes de sommeil supplémentaires.
La maternité également en cause
Beaucoup de femmes souffrent d’insomnies durant leur grossesse. Mais ça ne s’arrête pas là ! Les mères perdent en moyenne quarante minutes de sommeil par nuit dans l’année qui suit l’arrivée d’un bébé, d’après une étude réalisée par une université britannique.
Et ça ne s’arrange pas forcément par la suite. Même si une amélioration survient au fur et à mesure que le bébé grandit, les femmes sont encore relativement privées de sommeil, tant en termes de qualité et de quantité, quatre à six ans après la naissance de leur premier enfant. Cette perte se quantifie insidieusement d’environ vingt-cinq minutes par nuit par rapport à avant la grossesse.
Des conséquences psycho-nerveuses importantes
Il faut comprendre que ces lacunes ne sont pas anodines ! Car l’une des principales fonctions du sommeil est d’aider le cerveau à récupérer. Ainsi, pendant le sommeil profond, la partie du cerveau responsable de la pensée, de la mémoire et du langage, passe en mode de récupération. Les femmes privées d’un sommeil suffisamment récupérateur souffrent alors plus facilement de dépression ou d’anxiété, d’après le Dr Michael Breus, spécialiste du sommeil.
Quelques solutions ?
Les applications mobiles cherchent de plus en plus à apporter une réponse aux problèmes liés au sommeil. De plus en plus fiables, les applications mobiles sont aujourd’hui un bon tremplin dans la connaissance et l’amélioration de son sommeil.
Mais la meilleure des solutions reste et demeure de faire régulièrement une micro-sieste ! Une multitude de risques peuvent ainsi être contrebalancés en prenant cette habitude. En effet, la micro-sieste aide à dissiper les conséquences du manque de sommeil en nous rendant manifestement de meilleure humeur plus détendus et plus productifs au travail.